L'aisance de plume de Michèle nous surprendra toujours.
Création poétique inspirée par une randonnée récemment organisée dans les collines de Charleval.
« Les collines de Charleval » 20 09 2022
Dés la première grimpette sur la colline
On aperçoit le Luberon à l’horizon
Qui s’étale de tout son long,
Barrant la vallée où s’alignent
Des prés parsemés de rares fermes,
Des routes, le canal de l’eau précieuse.
Puis les collines nous avalent
Au milieu des cistes, des chênes verts
Des romarins et des genévriers.
Avançant par la sente caillouteuse
L’horizon se ferme
Sur la rondeur des collines.
Les grappes de fruits roses et oranges
Des pistachiers térébinthes parsèment
Les buissons de taches de couleurs.
Les voix s’élèvent à la pause
Et retombent dans les pentes
Qu’elle soit côte ou descente.
Dans une petite forêt de pins
L’odeur de résine remplace
Celle des menthes que l’on froisse.
Une chute appelle des pansements
Et après le pique nique en commun
La blessée rentre au foyer se reposer.
A l’échappée du vallon sur la crête
Au Lubéron s’ajoutent les Alpilles
Qui encadrent la vallée en contrebas.
La chaleur douce et la brise légère
Se conjuguent
En un temps délicieux
Puis le serpent des randonneurs
S’étire sur les caillasses du sentier
Qui bientôt dévale dans le maquis.
Les pistes larges et tranquilles
Signent les retrouvailles
Avec la plaine et les automobiles.
Michèle Magri
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